« Surveiller » ! Le Maroc et la peu reluisante vocation des Apparatchiks d’Alger

Par Hassan Alaoui

Chez les dirigeants de la « République algérienne démocratique et populaire » socialiste aussi , il n’existe qu’un seul débat, marqué au sceau de l’obsession : le Maroc. Tandis que celui-ci avance, déploie des efforts considérables pour se développer et prospérer, le gouvernement algérien n’a d’yeux et oreilles ouverts que vers notre pays. Ou contre notre pays.

Un titre fameux de l’un des grands textes de Michel Foucault nous inspire ici, tellement pour ne pas le reprendre et le replacer dans ce contexte schizophrénique qui caractérise l’attitude de la junte militaire à l’égard du Maroc : « Surveiller et punir » ! En effet, la junte militaire algérienne se fait depuis toujours une spécialité de « surveiller » le Maroc, concernant ce qu’il fait, réalise, programme et comment il franchit les étapes d’un développement exponentiel, réussit l’exploit de défendre son Sahara et de rallier les adhésions à sa cause.

Mobilisant sa presse affidée, ses lobbies étrangers qu’elle paye rubis sur l’ongle en dollars sonnants et trébuchants, les influenceurs de pitoyables vidéos à travers les réseaux et des hachtags pathétiques, elle prive son propre peuple de lait, d’huile, de pommes de terre mais finance le polisario, devenu une potiche, à hauteur de 500 Milliards de dollars pendant quarante-sept ans…Surveiller le Maroc c’est un peu, ou plus une occupation algérienne inscrite sur le fronton existentiel, consistant à instrumentaliser les événements qui s’y passent avec l’objectif de les « exploiter » et, bien entendu leur offrir une autre dimension, d’autres formes voire d’autres couleurs, avec cette irascible malhonnêteté de les dénaturer, les subvertir ! Un exemple saisissant : un site algérien dénommé Visas Voyages Algérie se fait une culture de dénigrement régulier du tourisme marocain, repris régulièrement par Google pour descendre en flammes le tourisme national et, au passage, Royal Air Maroc, devenue sa bête noire.

En d’autres domaines, sur plusieurs niveaux le Maroc est décortiqué, guetté et volé ! Son patrimoine historique, son art, sa cuisine et sa musique dilapidés..La machine mensongère déclenchée sous le grotesque règne de Tebboune et Chengriha, on cherche à tout bout les motifs de dénigrement. Le Royaume du Maroc construit-il des voitures dans ses usines de Tanger ? Et voilà que Tebboune lui-même, atrabilaire caché , pince-sans-rire mais… le rire gras, qui croît nous moquer : « remplir d’air des pneus, lançait-il, signifie-t-il construire des voitures » ? En attendant, et le peuple algérien le reconnait, c’est le Maroc qui livre des millions de voitures à partir de ses unités de production et non l’Algérie… La démesure est devenue la règle du président Tebboune qui n’est ni le héros historique de la lutte pour l’indépendance – il n’avait que 9 ans au déclenchement de cette dernière -, ni non plus le président élu avec une légitimité populaire et une majorité confortable, soit moins de 20% de votants du scrutin présidentiel de décembre 2019…L’antienne de « al-Jazaïr al- ’odma », l’Algérie puissante qu’il nous livre toute honte bue,  nourrissant ainsi une propension pathologique à la paranoïa, n’impressionne que lui-même. Elle fourvoie en revanche le peuple algérien de plus en plus désillusionné.

Les propagandistes algériens font régulièrement feu de tout bois , en Algérie même et à l’extérieur aussi, pour dénigrer le Royaume du Maroc. Rien ne les convainc concernant notre pays, présenté, décrit comme « l’occupant, le colonisateur au Sahara »…Erreur grotesque, car le Sahara c’est le Maroc et un pays ne s’occupe pas lui-même pour user d’un banal euphémisme…L’histoire plus que millénaire du Maroc le démontre, les manuels notamment qui prouvent que les dynasties marocaines plongent leurs racines au Sahara et proviennent du Sahara. Le cher acariâtre Amar Belani, s’il veut éviter de rester inculte, devrait faire une plongée dans les archives, laissées par les historiens et les témoins européens. Il constatera que les Sahraouis qui dirigent le polisario sont tous marocains, Abdelaziz dit le « Marrakchi » né et ayant grandi à Marrakech, Brahim Ghali à Rhamna, Biadillah à Smara…Mais, la mauvaise foi chevillée au corps, le « délégué algérien au Sahara », limogé mais conservant son verbe filandreux, cautionne l’escroquerie…

Surveiller ! disais-je au début de cette chronique ! Oui, en effet, des bagatelles de milliards de dollars englouties par le gouvernement algérien dans les sables au motif que le Maroc est, et demeure « l’ennemi historique de l’Algérie ». On se demande pour quelle raison le serait-il ? Par deux fois le Roi Mohammed VI a proposé la mise en place d’un mécanisme de dialogue maroco-algérien, en vain. L’indigne silence algérien, patiné de la déplorable méprise, est à coup le résultat d’un indéniable manque de courage et de vision. On ne fera nullement la leçon aux grabataires qui dirigent l’Algérie et l’enfoncent chaque jour davantage. Les Apparatchiks algériens n’en mesurent pas les conséquences, un soudard chamarré comme Saïd Chengriha n’a d’autre idéal que détruire le Maroc, de lui faire la guerre, de freiner son élan, de le réduire à l’état de plastron, de le punir en somme. Le punir parce qu’il poursuit son aventure avec succès, dans la paix et l’apaisement, l’irréductible confiance en ses institutions,  relevant les défis de toutes sortes.

Quand bien même notre pays serait-il dépourvu de richesses pétrolières et gazières – qui sont aujourd’hui ce que les mirages trompeurs sont à des pays fragilisés – il ménage sa digne posture dans le concert des nations. Il marque sa place de manière significative dans le continent africain et internationale et, ce n’est pas une arrogance, il construit son image de leader régional et de puissance émergente. La sagesse et l’intelligence de Mohammed VI nous sert de clé de voute salutaire, elle nous ouvre des portes et guide nos pas. Les vieux barbons algériens et leurs godillots auront beau tenter de créer la zizanie en établissant une pseudo séparation entre le Roi et son peuple, rien n’y fera…

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