Nigéria: des terroristes attaquent la garde présidentielle

À peine 24 heures après que les terroristes ont promis dans une vidéo d’enlever le président Muhammadu Buhari, les insurgés ont attaqué les troupes d’élite de la Brigade des gardes de l’armée nigériane.

Trois soldats ont été blessés alors que la garde d’élite repoussait l’embuscade des terroristes à Abuja alors qu’ils patrouillaient autour de la route Bwari-Kubwa.
Des sources du renseignement ont déclaré : « Les troupes en patrouille de routine le long de Kubwa – Bwari ont été prises en embuscade par des terroristes présumés. Trois soldats ont été blessés lors de l’attaque. Les soldats ont été évacués pour des soins médicaux.
Le porte-parole des gardes, le capitaine Godfrey Anebi Abakpa, qui a confirmé l’attaque, a noté que l’embuscade s’était produite dans la zone générale de Bwari, ce qui montre que les terroristes se trouvaient en fait sur place et se préparaient peut-être à mettre à exécution leurs plans d’attaque contre la faculté de droit nigériane à Bwari, comme indiqué précédemment.
Il a ajouté que les soldats blessés avaient été immédiatement évacués vers l’hôpital militaire pour des soins médicaux immédiats.
« Oui, ils (les troupes) ont été attaqués et l’attaque a été repoussée avec succès. Nous avons eu quelques blessés au combat qui ont été emmenés à l’hôpital et qui reçoivent des traitements.
« À l’heure actuelle, nos troupes sont toujours en train de passer au peigne fin la zone générale pour se débarrasser des criminels qui menacent la zone générale. Il est conseillé aux résidents de vaquer à leurs occupations légales et de continuer à coopérer avec nous en nous donnant des informations opportunes pour nous permettre de gagner la lutte contre les criminels ».
Cette attaque survient à peine 24 heures après que les terroristes dans une vidéo dimanche ont désigné le président Muhammad Bihari, Malam Nasir Rufai et d’autres responsables gouvernementaux comme prochaines cibles.
Rappelons que la brigade des gardes de l’armée nigériane assure la sécurité de la villa présidentielle, de la capitale fédérale du pays, d’Abuja et des communautés voisines.

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