Le projet d’inscription de Tanger au patrimoine de l’UNESCO traduit l’engagement ferme du Maroc en faveur de la protection et la valorisation de son patrimoine national

Le projet d’inscription du patrimoine urbain de la ville de Tanger au patrimoine mondial de l’UNESCO traduit l’effort et l’engagement ferme du Maroc en faveur de la protection et la valorisation de son patrimoine national, qui est celui de l’humanité, a affirmé, mardi à Tanger, le représentant de l’UNESCO pour le Maghreb, Khaled Salah.

S’exprimant lors d’un atelier international de réflexion sur ce projet, le responsable onusien a assuré que le Maroc est fort d’une histoire enracinée et partagée d’une dynastie à l’autre et d’une génération à l’autre, qui se dévoile à travers les murailles, les portes, les kasbas, les mausolées et les multiples savoir-faire, notant que la COP22, tenue récemment à Marrakech, a été une occasion pour souligner l’intérêt particulier qu’accordent des hautes instances internationales à la question du dérèglement climatique et son impact sur la préservation du patrimoine culturel matériel et immatériel.

« Notre devoir vis-à-vis de cet héritage consiste à le préserver et à le sauvegarder face aux impacts de l’évolution de la vie sociale, économique et environnementale qui l’affectent par des phénomènes d’altération ou de destruction aux graves conséquences », a-t-il insisté, mettant en avant le rôle important que joue l’UNESCO dans la défense et la valorisation de la culture, à travers l’incitation de ses Etats membres à déployer les efforts nécessaires afin de protéger la composante de l’identité humaine représentée par les villes porteuses de culture et de patrimoine dans ses deux aspects matériel et immatériel.

Dans ce cadre, M. Khaled a souligné que les instruments normatifs développés par l’UNESCO, notamment la Convention de 1972, la convention de 2003 et la recommandation de 2011 concernant les paysages urbains historiques, invitent les Etats parties à assurer l’identification, la protection, la conservation, la mise en valeur et la transmission aux générations futures du patrimoine culturel existant sur leur territoire, notant que toutes les décisions mondiales invitent les Etats à intervenir davantage en faveur du patrimoine.

« Cet atelier de réflexion est un exemple très significatif de l’importance qu’accorde le Maroc et la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima à la mise en œuvre de ces décisions mondiales », a-t-il fait savoir, réitérant l’engagement de l’UNESCO à mettre à la disposition du Royaume son assistance technique en vue de la réalisation de ce projet prometteur.

Cette rencontre de trois jours, organisée en partenariat avec le ministère de la Culture, la wilaya de Tanger, la commune urbaine de Tanger, sous l’égide de l’UNESCO, constitue une occasion pour débattre de plusieurs thèmes en relation notamment avec la manière de réussir la proposition d’inscription de Tanger sur la liste du patrimoine mondial, les défis et les enjeux liés à la conservation et à la gestion d’ensembles urbains côtiers, et la présentation de la ville de Tanger et de son patrimoine naturel, archéologique et architectural.

Les intervenants auront également à présenter la dimension universelle de la ville de Tanger et son histoire en relation avec sa géographie, à exposer les sites et les monuments remarquables de la ville du Détroit, son patrimoine architectural et naturel et à débattre du présent et de l’avenir de Tanger et du rôle de la société civile dans la sauvegarde du patrimoine historique de la ville.

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